Le 18 août dernier, le président des États-Unis proposait au Danemark une «grosse transaction immobilière» : l’achat du Groenland, territoire danois semi-autonome. Au-delà des réactions d’indignation, cette offre aura eu pour effet d’attirer l’attention internationale sur cette grande île traversée par le cercle polaire. Ce territoire d’un peu plus de 2 millions de km2 pour moins de 57 000 habitants se trouve en effet au centre d’un Grand Jeu polaire opposant les ambitions américaines, russes et nouvellement chinoises, à l’heure où les tensions se cristallisent en Arctique.