La logistique dans la marine nationale n’est pas centralisée et est confiée sur le terrain aux missions militaires.Ces derniers sous traitent à des agents maritimes civils toutes les prestations dont ont besoin les navires, mais ce mode de fonctionnement, n’étant pas structuré, manque de transparence et ne permet pas une maîtrise des coûts.
Le futur format de notre réseau de représentation à l’étranger laisse de plus planer le risque de défaillances dans le bon fonctionnement des escales. Le monde maritime, tant civil que militaire, nous permet d’entrevoir des possibilités d’aménagement. L’exemple du mode de fonctionnement de l’armateur Louis-Dreyfus, qui illustre une grande généralité, montre l’efficacité d’un département transverse de gestion des escales placé au coeur des opérations du groupe. Les synergies possibles entre les deux marines trouvent ici une application concrète d’échange d’expérience et de partenariat dans la continuité de la fraternité des gens de mer.